La société informatique et téléphonie ASTORYA s’engage à travailler dans ce sens afin de permettre aux entreprises une économie conséquence concernant leur système d’information.
Près de 60% des entreprises sont convaincues de l’utilité d’un hébergement à distance. Une majorité escompte une hausse de leurs revenus d’ici à deux ans, selon une étude IDC.
Au niveau mondial, 57% des entreprises utilisent déjà -ou prévoient de le faire- une solution d’hébergement à distance de type cloud pour leurs données et leurs applications. Ce chiffre est issu d'une étude du cabinet IDC réalisée au printemps dernier auprès de 3650 responsables informatiques d'entreprises évoluant sur les continents américains, asiatiques et européens. Il confirme une entrée généralisée dans la phase d’expérimentation de ce type de service.
Cet enthousiasme pour le cloud computing reste toutefois à nuancer. Seul un quart de ces sociétés peuvent se prévaloir d’une stratégie optimisée et déclinable en la matière. 32% n’appliquent encore qu’une stratégie propre à des situations particulières. Pire, 30% ne s’y intéressent même pas du tout.
L’appât du gain
Pourquoi y vont elles ? Leur première motivation est pécuniaire. 54% des responsables interrogés estiment que le cloud computing va les aider à optimiser leur budget informatique. 53% estiment eux que le cloud pourra favoriser une augmentation du chiffre d’affaires de leur entreprise d’ici à deux ans. Restent 28% qui n’attendent aucun impact de ce type; 20% craignent même un effet négatif sur les finances de la société.
La deuxième motivation pour passer au cloud porte sur la relation clients. Un quart d’entre elles -seulement- considère que l’usage du cloud est un facteur d’amélioration de l’expérience client.
Concernant la mise en oeuvre et le recours aux prestataires, personne ne veut mettre ses oeufs dans le même panier. La plupart des DSI comptent ainsi faire appel à différents prestataires en parallèle. leur objectif est de garder le contrôle sur la répartition des fonctions externalisées.
Toujours autant de méfiance face au cloud public
Quant au match cloud privé, cloud public. Le premier est davantage plébiscité. 44% des utilisateurs ont déjà sauté le pas du cloud privé, tandis que seuls 37% affirment passer par une solution de cloud public. Un chiffre étonnant quand on connait la percée des solutions Azure (Microsoft), Google ou encore Amazon auprès des entreprises. Peut être les responsables informatiques interrogés font ils partie des DSI qui se masquent les yeux face au Shadow IT, "l'informatique de l'ombre", c'est à dire les applications logicielles installées par les utilisateurs (marketing, RH, Métiers, etc) à l'insu de leur service informatique. Reste enfin le modèle du cloud hybride qui a déjà séduit 64% des utilisateurs.