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cloud

Avantages et enjeux

La société d'informatique et de téléphonie ASTORYA présent ci-dessous les avantages et enjeux d’une solution de cloud computing complète

Un exemple grand public du cloud computing est iCloud computing, le système de sauvegarde et de synchronisation pour l'iPhone, iPad, iPod Touch et MAC avec5 Go de stockage gratuit. Le fournisseur de ce service lancé en septembre 2011 est la société Apple. Inc.

Aspects contractuels

Contrairement aux particuliers, qui ont assez peu de marges de manœuvre, les entreprises sont amenées à contractualiser les services de Cloud computing qu'elles achètent. Les clauses des contrats de services cloud computing concernent principalement la disponibilité, la sécurité, la confidentialité et le support. 

Les garanties relatives à la confidentialité des données, à la traçabilité des opérations et à la qualité des services sont à définir clairement notamment pour les applications critiques ou manipulant des données à caractère personnel, stratégique ou lié à une quelconque législation. À noter qu'en matière de conformité règlementaire, c'est bien l'entreprise cliente qui en reste juridiquement responsable, le fournisseur agissant en tant que sous-traitant...

La réversibilité doit être encadrée avec précision dans le contrat qui lie tous les acteurs concernés. Également à surveiller : les engagements de disponibilité, la fréquence des sauvegardes, ainsi que le rôle respectif des différents acteurs, dont le nombre oscille entre un et quatre (par exemple : éditeur, hébergeur, intégrateur et opérateur réseau).

Conséquences

Avantages

Le Cloud computing peut permettre d'effectuer des économies, notamment grâce à la mutualisation des services sur un grand nombre de clients. Certains analystes indiquent que 20 à 25 % d’économies pourraient être réalisées par les gouvernements sur leur budget informatique s’ils migraient vers le cloud computing.

Comme pour la virtualisation, l'informatique dans le nuage peut être aussi intéressante pour le client grâce à son évolutivité. En effet, le coût est fonction de la durée de l'utilisation du service rendu et ne nécessite aucun investissement préalable (homme ou machine). L'élasticité du nuage permet de fournir des services évolutifs et peut permettre de supporter des montées en charge. Inversement, le fournisseur a la maitrise sur les investissements, est maître des tarifs et du catalogue des offres, et peut se rémunérer d'autant plus facilement que les clients sont captifs.

L'abonnement à des services de Cloud computing peut permettre à l'entreprise de ne plus avoir à acquérir des actifs informatiques comptabilisés dans le bilan sous forme de CAPEX et nécessitant une durée d'amortissement. Les dépenses informatiques peuvent être comptabilisées en tant que dépenses de fonctionnement.

Inconvénients

Plusieurs catégories d'inconvénients existent :

  • L'utilisation des réseaux publics entraine des risques liés à la sécurité du cloud computing. En effet, dans le cas du cloud computing public, la connexion entre les postes et les serveurs applicatifs passe par le réseau Internet, et expose à des risques supplémentaires de cyberattaques, et de violation de confidentialité. Le risque existe pour les particuliers, mais aussi pour les grandes et moyennes entreprises, qui ont depuis longtemps protégé leurs serveurs et leurs applications des attaques venues de l'extérieur grâce à des réseaux internes cloisonnés.
  • Le client d'un service de cloud computing devient dépendant de la qualité du réseau pour accéder à ce service. Aucun fournisseur de service cloud computing ne peut garantir une disponibilité de 100 %30. Par exemple, des défaillances sur les services Cloud computing d'Amazon EC2 ont été signalées par la presse en 2011 et en 2012
  • Les entreprises perdent la maîtrise de l'implantation de leurs données. De ce fait, les interfaces inter-applicatives (qui peuvent être volumineuses) deviennent beaucoup plus complexes à mettre en oeuvre que sur une architecture hébergée en interne.
  • Les entreprises n'ont plus de garanties (autres que contractuelles) de l'utilisation qui est faite de leurs données, puisqu'elles les confient à des tiers.
  • Les questions juridiques posées notamment par l'absence de localisation précise des données du cloud computing32. Les lois en vigueur s'appliquent, mais pour quel serveur, quel datacenter, et surtout quel pays ?
  • Tout comme les logiciels installés localement, les services de Cloud computing sont utilisables pour lancer des attaques (craquage de mots de passe, déni de service ....). En 2009, par exemple, un cheval de Troie a utilisé illégalement un service du cloud computing public d'Amazon pour infecter des ordinateurs.